Bong Joon-ho
Corée , né en 1969 (53 ans)
Diplômé de sociologie à l’unversité Yonsei en Corée du Sud, Bong Joon-Ho enchaîne avec la Korean Academy of Film Arts où il expose une critique de la société coréenne par une comédie noire : Incoherence. Dès le début, c’est bien la satire sociale qui est au centre du cinéma de Bong Joon-Ho. Il tourne son premier long-métrage Barking Dog qui sort en 2000. Trois ans plus tard seulement, le réalisateur coréen est au sommet avec son thriller Memories of Murder directement tiré de faits réels. C’est à cette occasion qu’il travaille avec l’acteur Song Kang-Ho qui va le suivre pendant la majeure partie de sa filmographie. En 2006, il réalise The Host et enchaîne en 2009 avec son quatrième long-métrage Mother, mettant en scène une mère cherchant à prouver l’innocence de son fils, déficient mental, concernant un meurtre. En 2013, il adapte la bande dessinée française Le Transperceneige avec son film Snowpiercer réunissant pour la première fois un casting très américanisé (notamment Chris Evans et Ed Harris). Il sort ensuite Okja sur Netflix en 2016 – toujours avec un casting anglo-américain très présent. En 2019, c’est la consécration avec la palme d’or à Cannes et une standing ovation mémorable pour Parasite, … Voir plus
Diplômé de sociologie à l’unversité Yonsei en Corée du Sud, Bong Joon-Ho enchaîne avec la Korean Academy of Film Arts où il expose une critique de la société coréenne par une comédie noire : Incoherence. Dès le début, c’est bien la satire sociale qui est au centre du cinéma de Bong Joon-Ho. Il tourne son premier long-métrage Barking Dog qui sort en 2000. Trois ans plus tard seulement, le réalisateur coréen est au sommet avec son thriller Memories of Murder directement tiré de faits réels. C’est à cette occasion qu’il travaille avec l’acteur Song Kang-Ho qui va le suivre pendant la majeure partie de sa filmographie. En 2006, il réalise The Host et enchaîne en 2009 avec son quatrième long-métrage Mother, mettant en scène une mère cherchant à prouver l’innocence de son fils, déficient mental, concernant un meurtre. En 2013, il adapte la bande dessinée française Le Transperceneige avec son film Snowpiercer réunissant pour la première fois un casting très américanisé (notamment Chris Evans et Ed Harris). Il sort ensuite Okja sur Netflix en 2016 – toujours avec un casting anglo-américain très présent. En 2019, c’est la consécration avec la palme d’or à Cannes et une standing ovation mémorable pour Parasite, apogée du style de Bong Joon-Ho. Si ce réalisateur est à présent connu bien au-delà des frontières coréennes, cela est dû à l’équilibre de sa filmographie. L’écriture oscillant constamment entre le drame et une comédie noire permet de dresser un constat alarmant de la lutte des classes avec légèreté et satire. Le tout est enveloppé par une réalisation très théâtrale mettant en valeur les acteurs et les actrices, créant ainsi un cinéma singulier, témoin de son époque.
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